ESPEREN répond par son vice Président Alain DELIONS
Quel ne fut pas mon effarement à la lecture de « LA PROVENCE » du Dimanche 11 Octobre, ou dans un article parfaitement étoffé, Eric GOUBERT fait suite à l’interpellation de Jean Marc Zulesi, député, la République en Marche , auprès de Nicolas Hulot dans le cadre des questions au gouvernement concernant l’Etang de Berre. Le ministre évoque alors un « étang d’eau douce »
Venant de la part de Nicolas Hulot, pour lequel j’avais un immense respect et une admiration pour son travail et ses prises de position concernant le devenir de la planète, j’ai littéralement était suffoqué par une telle annonce, preuve manifeste d’une méconnaissance totale du dossier. Et pourtant la situation de notre « Mer de Berre » a été évoquée maintes fois. Depuis des décennies des interventions à tous les niveaux et, particulièrement du milieu associatif, font que les études pour la réhabilitation de l’Etang de Berre ne se comptent plus en étant adressées aux différents ministères qui se sont succédés jusqu'à ce jour.
Le GIPREB quant à lui par ses missions sur place et un travail sans faille, dirige régulièrement les travaux qu’il effectue auprès des instances responsables et, son jeune Directeur Raphaël Grisel n’a jamais ménagé sa peine pour faire avancer le dossier. Il rappelle d’ailleurs avec quelque humour en évoquant le ministre « Il a dû se tromper d’étang. C’est le signe d’une méconnaissance totale du dossier »
Je pense que Bernard Niccolini et bien d’autres acteurs de la réhabilitation comme Serge Andréoni ont dû bondir de leur fauteuil, ou tomber assis suivant la situation lorsqu’ils ont entendu ou lu la fameuse phrase « Etang d’eau douce ». Cela me rappelle la réflexion que m’avait faite il y a quelques 20 ans un responsable d’une société que la discrétion m’empêche de citer, et, qui lui aussi me parlait d’un étang d’eau douce. Que l’on soit de la région ou pas, connaitre un minimum de géographie est la moindre des choses, d’autant que l’on ait des responsabilités au plus haut sommet !
Ceci étant dit « Monsieur le Ministre, venez nous rencontrer, admirer notre magnifique « Mer de Berre » et vous comprendrez très vite que Dame Nature, ici est en droit de reconquérir ce que nos anciens nous avaient laissé il y a fort longtemps. Si nous ne l’aidons pas, alors elle le fera toute seule, et ça vous le savez parfaitement, il n’y aura pas de pardon »
Alain Delions (Vice Président ESPEREN)